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Interview Audrey Michaud Missègue – Cadiot-Badie

Audrey Michaud-Missègue est responsable de la stratégie earned media des marques du groupe Estée Lauder en France. Depuis peu, elle est également en charge de la communication pour la chocolaterie Cadiot-Badie, l’institution bordelaise acquise en 1997 par son père. Rencontre.

Qui êtes-vous Audrey Michaud-Missègue ?

Je suis née à Bordeaux en 1990, j’ai grandi en partie dans l’arrière-boutique de la chocolaterie Cadiot-Badie… Une école de la gourmandise où j’ai pu façonner mon goût et observer mon papa manager une entreprise artisanale avec un œil exigeant et développer un savoir-faire d’une qualité haut-de-gamme irréprochable ! La haute couture du chocolat !

Depuis 12 ans, j’habite Paris, où je gère ce qu’on appelle « l’influence » pour les marques Estée Lauder en France, après une formation dans la mode et un poste d’assistante de la rédactrice en chef mode de Cosmopolitan.

Pendant le confinement, j’ai eu la chance de m’isoler dans la maison paternelle et après quelques semaines de bons repas et de longues discussions… nous avons pris la décision de m’impliquer davantage dans l’entreprise familiale.

 

Justement, Cadiot-Badie et le Château Malromé se rapprochent. Quels sont leurs points communs ?

Cadiot-Badie a été créée au début du siècle par les frères Vène, qui étaient natifs, comme Henri de Toulouse-Lautrec, de la région d’Albi. Antoinette Badie, qui leur a succédé à la tête de cette institution bordelaise, est née en 1864, la même année qu’Henri de Toulouse-Lautrec… Enfin, le Château Malromé est l’un des plus anciens domaines viticoles de la région bordelaise et repose sur un terroir d’exception. Comme Cadiot-Badie, dont le succès relève d’un savoir-faire exigeant et une maîtrise parfaite des procédés de fabrication.

Comment se traduit cette collaboration ?

Nous avons co-créé deux produits. D’abord, une tablette élaborée spécialement pour Malromé, à partir d’un cru Mokaya du Mexique 76 %. Il s’agit d’un cacao aux goûts fruités et légèrement caramélisés avec des notes très prononcées de miel. Ce chocolat convient parfaitement pour une dégustation associée au vin blanc du Château Malromé. L’emballage reprend les couleurs du domaine, en hommage à Henri de Toulouse-Lautrec. Cette tablette bijou, un véritable objet cadeau, est vendue uniquement au Château et dans nos boutiques. La seconde création est une ganache à base de framboise – un fruit qu’adorait Henri de Toulouse-Lautrec – proposé dans nos boutiques toute l’année.

 

Ce partenariat va prendre de nouvelles proportions dans les mois à venir, qu’envisagez-vous ?

Nous préparons pour le printemps une chasse aux œufs géante, autour de l’histoire du chocolat. De plus, depuis la rentrée, nous travaillons sur de nouvelles collaborations, dans le cadre des résidences bien-être de Malromé. Le Château accueille des séjours axés sur le yoga et la nutrition où nous organisons durant les stages, des séances de dégustation de chocolat. Le chocolat est un nutriment riche en oligo-éléments bons pour la santé et le moral !

 

Comment envisagez-vous votre propre bien-être ? 

Je dirai avec rigueur et bienveillance ! J’aime déguster les grands vins et le bon chocolat. J’étais encore très jeune lorsque mon grand-père, qui était un fin connaisseur épicurien, m’a initiée aux plaisirs de la table ; j’aime la cuisine traditionnelle française comme le pâté en croûte, la bonne viande cuite aux sarments de vignes ou le foie-gras. En revanche, dans la pratique du sport je trouve aussi un certain plaisir en m’imposant une discipline militaire et une nourriture appropriée ; je cours tous les jours et pratique le yoga et la boxe deux fois par semaine, après 15 ans de danse classique. Je m’intéresse aussi à l’ayurveda et pratique la méditation… C’est comme cela que je trouve l’équilibre qui m’aide à bien vivre.

 

Retrouvez les vins du vignoble Château Malromé ici.